La manifestation à Paris des postiers en grève, opposés à la transformation de La Poste en société par actions, prélude, selon eux, à une privatisation a rassemblé mardi entre 2.300 personnes, selon la police, et 4.000, selon une source syndicale.
A Toulouse, un millier de manifestants selon les syndicats, 500 selon la police, ont défilé mardi dans le centre derrière une banderole "Contre la privatisation de la poste - Pour le maintien et le développement du service public",
Dans la capitale, le cortège a démarré vers 14H30 devant le siège de l'établissement public, boulevard de Vaugirard, à Paris (XVe) et s'est rendu devant le Sénat (VIe), aux cris de "Cheminots, postiers, usagers, contre les privatisations" ou encore "La privatisation, on n'en veut pas - La privatisation, elle passera pas".
"A ceux qui veulent privatiser la France, les postiers répondent résistance", scandaient les manifestants, qui ont reçu le renfort d'agents SNCF opposés à la réforme du fret.
A Toulouse, un millier de manifestants selon les syndicats, 500 selon la police, ont défilé mardi dans le centre derrière une banderole "Contre la privatisation de la poste - Pour le maintien et le développement du service public",
Dans la capitale, le cortège a démarré vers 14H30 devant le siège de l'établissement public, boulevard de Vaugirard, à Paris (XVe) et s'est rendu devant le Sénat (VIe), aux cris de "Cheminots, postiers, usagers, contre les privatisations" ou encore "La privatisation, on n'en veut pas - La privatisation, elle passera pas".
"A ceux qui veulent privatiser la France, les postiers répondent résistance", scandaient les manifestants, qui ont reçu le renfort d'agents SNCF opposés à la réforme du fret.
Une immense banderole de la CGT, premier syndicat du personnel, avait été déployée au moyen d'une grue devant la façade du bâtiment de huit étages, où se trouve la direction générale, avec l'inscription "Touche pas à ma poste - Non à la privatisation - Oui à un service public moderne et rénové".
Le mouvement a reçu le soutien du secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a souligné "le décalage entre les plans du gouvernement et les attentes de la population qui voit une dégradation du service public" et a rappelé la tenue d'une consultation populaire le 3 octobre.
Selon lui, le sauvetage des banques prouve que "quand il y a une volonté politique, on peut trouver les moyens".
En tête de cortège, une postière grenobloise, contractuelle depuis 1995 et se jugeant emblématique de la situation de nombreux postiers non fonctionnaires embauchés sur des CDD à répétition, Corinne Py, a expliqué à l'AFP qu'elle "aimait son métier et n'avait rien contre La Poste".
Le mouvement a reçu le soutien du secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a souligné "le décalage entre les plans du gouvernement et les attentes de la population qui voit une dégradation du service public" et a rappelé la tenue d'une consultation populaire le 3 octobre.
Selon lui, le sauvetage des banques prouve que "quand il y a une volonté politique, on peut trouver les moyens".
En tête de cortège, une postière grenobloise, contractuelle depuis 1995 et se jugeant emblématique de la situation de nombreux postiers non fonctionnaires embauchés sur des CDD à répétition, Corinne Py, a expliqué à l'AFP qu'elle "aimait son métier et n'avait rien contre La Poste".